Issues des techniques ancestrales

Guidance Chamanique

Présentation

Inspiré des techniques ancestrales chamaniques

Il s’agit d’une forme unique de guidance où s’entremêlent voyages chamaniques et techniques de guérison ancestrales. Laissez-vous guider au son du tambour, des bols tibétains, des végétaux, des animaux mais aussi au contact des pierres semi-précieuses.

Je vous propose un moment singulier avec l’aide des mondes animal, végétal, minéral et spirituel qui s’unissent à moi pour réaliser et personnaliser cette guidance en fonction de votre demande ou de votre besoin.

Vous avez une question lancinante ? Vous avez une douleur persistante ou chronique ? Vous êtes à une étape de votre vie et vous voulez faire le point ? Ou vous souhaitez simplement une guidance générale ?

Lors de cette guidance, vous voyagerez dans les trois mondes chamaniques ; le monde du milieu, le monde d’en-bas et le monde d’en-haut. Nous partirons à la rencontre de vos guides du règne animal, végétal, minéral et d’un guide spirituel ; ils vous guideront sur le chemin de la guérison ou vous mettront sur la piste d’une réponse à vos questions.

Il est important que vous soyez conscient qu’il ne s’agit ni d’un soin de guérison, ni d’une lecture médiumnique, ni de voyance. Il s’agit d’un processus qui vous mettra en action. C’est vous qui recevrez les messages et c’est vous qui devrez passer à l’action. Je serai votre accompagnatrice et je vous guiderai tout au long de ce processus spirituel. 

en pratique

Exemple de séance

Si vous êtes un néophyte dans l’univers du chamanisme, je vous invite à lire dans le bas de cette page les Questions/Réponses.

Nous commençons la séance avec un entretien au cours duquel vous exposez la raison pour laquelle vous souhaitez la guidance. Nous construirons ensemble une demande/une intention que vous adresserez à l’Univers, à la Source, aux anges, à Dieu… ou tout ce qui représente pour vous le Divin, quelles que soient vos croyances.

Vous débuterez la séance par vous ancrer, vous purifier à l’aide de l’Agua de Florida (eau de Cologne péruvienne utilisée par les chamanes andins) et/ou de la Sauge. Nous activerons une protection énergétique pour que notre séance soit la plus saine possible.

Après cette étape vient le temps des voyages chamaniques. Votre premier voyage aura lieu dans le monde du milieu ; vous partirez à la rencontre du monde minéral. Pour le deuxième voyage vous irez visiter le monde d’en-bas ; vous partirez à la rencontre du monde animal. Le troisième voyage vous conduira vers le monde d’en-haut où vous irez à la rencontre d’un être spirituel. Pour terminer, le monde végétal vous accompagnera dans le suite de votre processus.

Vous aurez ainsi l’occasion de vivre trois voyages chamaniques et de partir à la rencontre des guides qui peuvent vous aider dans votre intention. Entre chaque voyage, vous pourrez écrire les messages que vous aurez reçus. Pendant vos voyages, en plus de jouer des instruments, je serrai votre accompagnante et votre guide.

Un temps d’échange aura lieu ensuite, où je vous expliquerai, entre autre, comment poursuivre notre séance chez vous. Si vous venez pour une guérison, je vous donnerai un protocole très précis à suivre pour continuer le travail entamé lors de la séance. Pareillement, si vous venez avec une question et qu’il subsiste des zones d’ombre, je vous expliquerai comment continuer vos exploration.

questions/réponses

  Pourquoi le tambour?

 » Depuis les temps les plus reculés, les peuples autochtones du monde entier ont été attirés par les sons de percussion, que ce soit en tapant sur une bûche creuse, en cognant 2 bâtons l’un contre l’autre, ou en inventant un instrument à partir d’une peau d’animal. Le battement de tambour a été utilisé pour de multiples raisons, pour stimuler les guerriers à faire des exploits au combat, comme pour accompagner des guérisons, des danses ou se connecter au grand esprit. On estime que le tambour a été utilisé pour toutes sortes de formes de guérison depuis plus de 20000 ans. Bien que l’on associe fréquemment les tambours en peau d’animaux aux amérindiens, les chamans de Sibérie et de Chine du Nord, les Inuits et bien d’autres peuples autochtones se sont servis depuis l’aube de l’humanité du battement de tambour pour se relier aux esprits. Le tambour a aussi toute sa place au sein de nombreuses communautés africaines. La raison pour laquelle le tambour fut utilisé dans tant de cultures différentes est sans doute sa capacité à altérer les états de conscience. Les recherches scientifiques ont montré que le rythme chamanique utilisé tout autour du monde, et qui est d’environ 210 à 220 battements par minute, est capable de précipiter vos ondes cérébrales en ondes alpha et thêta. Ce genre d’activité cérébrale est associé à une perception décuplée des sens physiques, une créativité et une faculté de visualisation accrues. Lorsqu’on est dans cet état modifié de conscience, il est plus facile de passer du monde physique aux royaumes spirituels. Du fait que le tambour a le pouvoir de nous relier au divin et que, pour tant de culture, son battement représente le rythme cardiaque de la Terre, les tambours sont révérés et traités avec un grand respect. «  *

 » Le tambour chamanique et le passeur qui guide vers le monde non ordinaire. Il est le métronome qui rythme le voyage chamanique. Il est ce qu’on appelle un objet de pouvoir, car au fil du temps et de la pratique, son esprit devient de plus en plus puissant et efficace. Il est un compagnon sacré : il est unique et a son propre esprit. Chaque praticien entretient avec lui une relation unique et exclusive. «  **

Qu’est-ce qu’un voyage chamanique?

 » Le voyage chamanique se perd au-delà des dimensions physiques d’espace et de temps qui nous sont familières. On parle d’un état non ordinaire ou modifié de conscience. Car, très souvent, les personnes qui font des voyages chamaniques n’ont plus la notion du temps réel durant le voyage. Il est donc très fréquent d’entendre, après un voyage chamanique qui a duré 20 minutes en temps réel, que certaines personnes ont eu l’impression qu’il n’a duré que 5 minutes et que d’autres, à l’inverse, ont eu la sensation qu’il s’était écoulé plusieurs heures.

Nous portons tous en nous cette faculté de faire des voyages chamaniques. C’est avéré. Tout le monde y arrive. Il y a des gens qui disent : « Je n’ai rien vu, je n’ai rien entendu, et il ne s’est rien passé. ». Et pourtant si, cela a belle et bien eu lieu, mais à un niveau inconscient. Force est de constater que nous sommes parasités par des attentes. Les personnes se font une idée précise de ce qui va leur arriver, après avoir notamment lu des relations d’expérience. Et ces personnes sont tellement persuadées qu’elles vont vivre la même chose qu’elles ne se mettent pas dans les bonnes dispositions d’ouverture, de réceptivité nécessaire pour accueillir leur propre expérience. Tout le monde veut voir des images. Alors que pour plus de la moitié d’entre nous, il n’y a pas d’image, cela se passe autrement. Il faut donc se détacher de tout résultat, apprendre à lâcher prise et laisser le champ libre à toutes nos perceptions, pas uniquement à celles qui nous sont si familières. Le voyage chamanique est une expérience spirituelle profonde et puissante, sans cesse nouvelle. Chacun le vit et le perçoit avec tous ses sens. On peut voir des images, entendre des sons, avoir des sensations tactiles diverses, connaître des émotions comme la joie ou la tristesse, recevoir des informations par le goût, l’odorat ou par des « images ressenties » que nous ne pouvons décrire avec nos mots, mais qui sont pourtant bien présentes.

Dans le voyage chamanique, chacun va à la rencontre de ces esprits virgule pour communiquer et interagir avec eux. Il y a une multitude d’esprits ; les esprits de la nature , les ancêtres, les animaux de pouvoir, les maîtres et guides spirituels. Le voyage chamanique est donc interactif. La personne qui fait un voyage chamanique est toujours réveillée, lucide et bien là. Un voyage chamanique n’est pas une sortie hors du corps, ni ce que certains appellent un voyage astral. Dans un voyage chamanique, la personne reste bien présente même si elle peut se voir ailleurs.

La pratique du voyage chamanique est essentiellement une question d’intention, de confiance et de lâcher-prise. D’intention claire et sans attente de résultats et de confiance dans les esprits et dans l’aide qu’ils apportent. Tout voyage débute par une intention. Il faut toujours avoir une intention claire avant d’entreprendre un voyage chamanique. Plus l’intention est courte, claire et précise, mieux c’est. Plus elle est longue et diffuse, moins le voyage sera précis. Ensuite, une fois l’intention formulée, il faut se rappeler de ne rien attendre, de se détacher du résultat, car ce n’est pas nous qui décidons de ce que nous allons recevoir. Il est inutile de faire un voyage chamanique dans le seul but de donner libre cours à notre ego où nous complaire dans des désirs superficiels. Il est donc essentiel que notre intention soit claire et dénuée de toute attente.  » **

Qu’est-ce que les trois mondes chamaniques?

 » Dans la tradition celtique, nous voyageons dans 3 mondes. 3 plans subtils dans lesquels nous allons à la rencontre d’esprits différents. Il s’agit du montant bas virgule du monde du milieu et du monde d’en haut. Commençons par le monde du milieu, car il est notre réalité. Nos ancêtres le définissaient comme étant « sur terre », tout ce qui fait partie de notre réalité ordinaire. Le monde du milieu c’est notre quotidien, le monde dans lequel nous vivons, le monde des vivants, le monde de la matière. C’est dans ce monde que nous passons toute notre existence, notre vie. Attention, « sur terre » ne veut pas dire bien entendu que l’on se limite à la croûte terrestre. Le soleil virgule la lune, les étoiles, et les autres astres qui font partie de notre réalité, même s’ils sont séparés de nous par des distances que nous ne pouvons pas concevoir, font aussi partie de notre monde du milieu. Le monde du milieu est donc le plan là où la lumière est la plus compacte, là où elle est matière.  Nous pourrions penser spontanément que le soleil et la lune seraient dans le monde d’en haut, mais ce n’est pas le cas point ils sont bien concrets, ils sont matières, ils font donc partie du monde du milieu. Et c’est dans ce monde que nous pouvons par exemple virgule à travers le voyage chamanique, interrogé une plante pour connaître ses vertus, puisque la plante est bien là, avec nous, sur notre plan. C’est aussi dans le monde du milieu que l’on va rencontrer un arbre pour parler avec lui ou lui poser une question. Dans ce monde, on peut donc travailler avec les esprits de la nature, les esprits des différents règnes vivants, les esprits des éléments, la terre, l’eau, l’air, le feu, et l’esprit de toute chose qui nous entourent.

Le monde d’en bas et le monde d’en haut sont comme des miroirs. Ce sont des domaines spirituels beaucoup plus élevés que le monde du milieu. Le monde d’en bas et le monde d’en haut sont les plans subtils où la lumière n’est pas matière. Ces plans sont pure lumière. Ils sont donc plus difficiles à concevoir pour nos intellects rationnels. Ici aussi virgule il faut se défaire des clichés que l’on pourrait avoir : le monde d’en bas n’est pas un quelconque enfer ou lieu de ténèbres négatifs. Il est un domaine de lumière, tout aussi lumineux que celui d’en haut. Et le monde d’en haut n’est pas non plus un paradis par exemple. Il est tout simplement un monde de pure lumière. Identique à celui d’en bas. Ces 2 mondes sont sans limites. Ils partent de la Source et la rejoignent, en formant ainsi une boucle.

C’est dans ce monde d’en bas que nous allons à la rencontre de nos animaux de pouvoir. Mais aussi des esprits de nos ancêtres, des empreintes énergétiques qu’ils ont laissées là avant nous. Nous allons dans le monde d’en bas quand il s’agit de travailler sur nous-mêmes. Donc, la plupart de notre pratique chamanique se fait dans le monde d’en bas : pour se libérer d’une entrave virgule pour guérir d’un problème, d’une colère, d’une peur, d’une tristesse… quand on veut en savoir plus sur nous-même. C’est en soi qu’il faut descendre pour y voir plus clair.  

Le monde d’en haut est donc un plan spirituel identique au monde d’en bas. Dans ce monde, nous allons à la rencontre d’autres êtres de lumière : les guides, les maîtres spirituels, des êtres de lumière qui peuvent se montrer sur des formes ou des apparences différentes. Il faut ici aussi se départir du cliché qui veut que le monde d’en haut est tout lumineux et qu’il se déploie dans le ciel au-delà des nuages, ou qu’il est d’une qualité spirituelle supérieure… non, il est la réplique du monde d’en bas, mais nous allons simplement y rencontrer d’autres aides spirituelles pour travailler d’autres choses : on peut leur poser des questions, leur demander des conseils, des enseignements dans des domaines précis de notre vie. » **

*LINN, D. « Le manuel du chaman », Editions Véga, 2016.

**WURTZ, G. « Chamanisme celtique : une transmission de nos terres », Editions Véga, 2013